La Souricière

Date

0

Lieu

non représenté

Sources

BnF fr. 9333, ff. 198-221v.

Texte

Remarques

La page de titre indique que cette pièce était destinée à la Comédie-Italienne.

Il est possible, par le jeu des allusions à l’actualité littéraire et théâtrale qui figurent dans la pièce, de dater La Souricière de la fin de 1727 ou du début de l’année suivante : la scène 10 contient des couplets critiques sur Les Amours des dieux, opéra-ballet créé à l’Académie royale de musique le 14 septembre 1727, et l’expression « Amazones modernes » semble renvoyer à la pièce de ce titre créée à la Comédie-Française le 29 octobre 1727.

Cette même année avait paru un petit ouvrage, intitulé Lettre d’un rat calotin à Citron, barbet, à propos de l’histoire des Chats par M. Moncrif, imprimé à « Ratopolis ». Cet opuscule présente plusieurs points communs avec La Souricière, dont l’idée de rapprocher les rats des cervelles et le Régiment de la Calotte. Il critique par ailleurs l’œuvre de François-Augustin de Paradis de Moncrif Les Chats, plus connue par la suite sous le titre d’Histoire des chats, parue la même année. Or, une scène de La Souricière se base sur l’opposition entre les amateurs, et plus particulièrement les amatrices des chats et celles des chiens, en prenant appui sur l’Histoire des chats. Les critiques qu’on retrouve dans la Lettre d’un rat calotin et dans La Souciricière sont, à certains égards, semblables.