Le Temple de la nuit
Date
0
Lieu
non représenté
Sources
BnF fr. 9333, ff 144-172.
Texte
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Remarques
Aucun document ne mentionne cette pièce, qui n’est donc connue que par le manuscrit qui en donne le texte. On ignore la date de composition et la destination ; elle n’a sans doute pas été représentée.
On lit dans la liste des personnages qui figure au début de la pièce des noms de personnages qui n’apparaissent pas dans la pièce, tandis que d’autres n’y figurent pas qui se rencontrent dans le corps de la pièce.
Dans la scène 3, un ministre du temple de la nuit chante deux airs pour lesquels aucune désignation n’est précisée; la métrique du second, assez inhabituelle, l’indication « divertissement » et la mention de danses nous portent à croire qu’ils devaient faire l’objet d’une mise en musique originale.
Une allusion, scène 5, à Sethos, histoire ou vie tirée des monuments anecdotes de l’ancienne Égypte, de l’abbé Terrasson, roman publié en 1731, assure que la pièce est au plus tôt de 1731. La présence de l’air « Il lui faudrait un biscuit », refrain sur la fin de l’air « Margoton, ma mie » que l’on trouve, à notre connaissance pour la première fois, à l’été 1732 dans Les Désespérés de Le Sage et d’Orneval (puis en 1733 dans la parodie d’Hippolyte et Aricie), semble indiquer que \emph{Le Temple de la Nuit} est postérieur à 1732 — à moins que le refrain ait circulé par ailleurs.À la scène 7, Fuzelier désigne un vaudeville par « air nouveau de Pirithoüs »; en fait, une analyse du couplet laisse apparaître qu’il s’agit probablement du menuet du prologue de Pirithoüs, également utilisé par Fuzelier dans Pierrot Céladon (scène 7).